Les Armagnacais en séminaire
A l’initiative du Bureau National Interprofessionnel de l’Armagnac (BNIA), 20 opérateurs armagnacais ont participé aujourd’hui à Bordeaux au premier séminaire « Armagnac impulsion »
Son nom ? Armagnac Impulsion. Ou la mise en place d’un programme de séminaires en direction des opérateurs de l’armagnac, initié par le BNIA.
Cette première session avait pour thème : « Resserrement de la filière autour d’un projet collectif et d’une vision commune ». Ils n’étaient pas moins de 20 à répondre ce matin à cette première organisée en partenariat avec la réputée institution de management Wine and Spirits Academy de Kedge Business school à Bordeaux.
Toutes les familles, tous les territoires et toutes les histoires de l’armagnac composaient l’assemblée de ce premier séminaire. L’ambition principale de cette journée était « d’impulser une nouvelle façon d’appréhender les changements et les évolutions du marché des spiritueux », tout en conjuguant le développement de la filière Armagnac et la performance individuelle des opérateurs.
Les opérateurs présents ont découvert l’intervention très pédagogique de Jacques-Olivier Pesme, expert en marketing de la filière Vine and Spirits. Ce dernier s’est attaché à expliquer l’importance de la structuration des étapes de la stratégie. Il saluait à cet égard le travail effectué par le BNIA à travers son plan stratégique.
Quant à Serge Simon, ancien joueur international de rugby, il a su à travers l’histoire de son sport, démontrer combien il est indispensable de s’appuyer sur les individualités pour bâtir et réussir une stratégie collective. L’ancien pilier mettait l’accent sur l’importance de l’agilité qui permet de s’adapter aux situations en faisant de la diversité un groupe, un tout, pour gagner.
L’intervention « pratique » de Sophie Engster, du cluster Réso’cuir, a pointé « la recherche de valeurs ajoutées collectives, valeur non négociable ».
Des ateliers de travail ont ponctué le reste de la journée sur le thème de « la collaboration » et de « l’excellence en armagnac ».
« Ce premier séminaire est très positif, a commenté Marc Darroze, président du BNIA. Les participants étaient représentatifs de l’ensemble de la diversité des opérateurs et chacun a su trouver sa place dans un format où tous devaient s’exprimer. Je suis ravi de voir que les échanges ont été positifs, dans le respect des points de vue de chacun. Nous repartons avec l’envie de renouveler cette expérience et avec des éléments qui nous ferons avancer tous ensemble, » a-t-il conclu.