Le BNIA accompagne les Armagnacais dans la dématérialisation
e-Concerto, la solution pour accompagner les opérateurs dans leurs relations avec le service des douanes, décryptée vendredi. Le BNIA s’engage
D’accord, le sujet n’est pas particulièrement excitant. Mais combien important : la dématérialisation des documents douaniers ! Un passage obligé pour les opérateurs armagnacais à l’heure ou les relations avec les services administratifs ne connaissent plus le papier.
Vendredi, à l’occasion de son assemblée générale statutaire, le bureau national interprofessionnel de l’armagnac (BNIA) proposera des échanges dans le cadre de ces rencontres « Armagnac Entretiens ! » initiées depuis plusieurs mois, comme il l’avait fait l’année dernière en invitant, sur le thème du marketing, des représentants des vignobles corse et champenois.
« Le BNIA n’est pas dans sa Tour d’ivoire à Eauze, lance Olivier Goujon son directeur. Il est en capacité d’offrir des services à tous les opérateurs. Notamment au sujet des usages numériques. Nous accueillons ceux qui rencontreraient des difficultés avec l’outil informatique. Un ordinateur est à leur disposition dans nos locaux et une personne est là pour les aider dans leurs démarches. »
Ce n’est pas tout. A l’heure où les services douaniers revoient les modes de suivi avec l’ensemble des productions viticoles, au moment où les relations avec les services fiscaux s’apprêtent à tous être dématérialisées, le BNIA prend les choses en main. « Nous possédons un outil, e-Concerto, explique Olivier Goujon, qui a demandé une mise à niveau afin d’être utilisé par tous les opérateurs et qu’il soit compatible avec d’autres logiciels. »
Ainsi les concepteurs des e-Concerto sont-ils attendus à Eauze vendredi pour expliquer l’outil, pour échanger et répondre aux questions des utilisateurs. E-concerto, sera ainsi expliqué dans le cadre de la déclaration récapitulative mensuelle (DRM).
« L’ambition est d’expliquer, d’accompagner mais aussi de faciliter les démarches administratives, ajoutent le directeur du BNIA. On attaque par le prisme de la dématérialisation pour ouvrir plus largement la problématique et mieux aider les Armagnacais. »
C’est donc dans une ambiance studieuse, entre opérateurs et créateurs de logiciels, que les Armagnacais vont travailler à se faciliter le quotidien dans ses démarches administratives et réglementaires.