Quand l’armagnac bonifie le whisky
Alors que certains armagnacs sont « finis » dans des fûts d’alcool prestigieux, voire inattendus, Veuve Goudoulin offre ses fûts d’armagnac… au whisky ! Une première.
Voilà 10 ans que Michel Miclo, propriétaire d’une distillerie familiale dans le nord de la France, a acheté la Maison Veuve Goudoulin à Courrensan (Gers). Avec l’ambition de poursuivre une aventure armagnacaise portée haut par Jeanne Goudoulin pendant plus de 40 ans et poursuivit avec le même talent par son petit-fils Christian.
Avec une petite équipe autour d’Aurélien, un jeune maître de chai au talent reconnu, Veuve Goudoulin a acquis une réputation que les nombreux prix récoltés par ses armagnacs ces dernières années confortent.
Distillateur alsacien depuis trois générations, la Maison de Michel Miclo présentait cette semaine une démarche particulièrement originale. A travers un nouveau produit… un whisky single malt dont elle confie le vieillissement au maître de chai armagnacais. « Car si l’alambic et l’art de la distillation forgent le caractère et la typicité de ce whisky, explique Michel Miclo, sa palette aromatique finale trouve son origine au contact de ce bois. »
La suite vous la devinez, ce bois est celui qui depuis des années abritent les meilleurs armagnacais Goudoulin. C’est donc dans ces fûts qu’Aurélien, maître de chai et œnologue, a supervisé le vieillissement de ce single malt. On ne résiste pas à l’envie de vous livrer quelques éléments de la note de dégustation de ce whisky : « une longue finale nous laisse sur les papilles une très agréable empreinte de croustade à l’armagnac. »
L’armagnac Veuve Goudoulin lance son premier… whisky single malt, vieilli trois ans en fûts de chêne pédonculé de Gascogne ayant contenu des bas-armagnacs millésimés et primés. Une première.