« Être force de proposition pour le Floc »
Marion Petitjean est la nouvelle chargée de Com de l’interprofession Floc de Gascogne.
Entre vignoble languedocien et terroir armagnacais, ses racines parlent pour elles.
« Mon grand-père était vigneron et négociant en vin dans l’Aude, lance Marion. Et toutes les vacances je les passait à Gabarret dans l’autre partie de ma famille. Le vin est notre religion », s’amuse la jeune femme. Pas étonnant que son « séminaire » ait tourné autour de la culture du vin. « J’ai toujours dit à mes parents que je voulais faire de la Com et de l’événementiel mais dans le milieu de la viticulture. »
Alors Marion a emprunté un rang classique : BTS, Master en marketing et communication, en prenant soin d’effectuer tous ses stages dans des vignobles. Dont un passage dans la réputée interprofession de Lalande Pomerol. Et puis c’est l’annonce qu’elle reçoit par hasard, mais y-a-t-il vraiment un hasard ?, de l’interprofession Floc de Gascogne qui cherchait une chargée de Com pour succéder à Cyrielle Marin en poste depuis dix ans.
La petite-fille de Gabarret, dans cet Armagnacais landais, n’hésite pas un instant. Bingo. Elle séduit le jury et, du haut de ses 28 ans, s’installe au Floc. « C’est une magnifique opportunité, un appel de l’inconnu. J’avais envie de changer d’ambiance », avoue-t-elle. Fini le vent d’Est qui balaie régulièrement le vignoble Audois, la jeune femme née à Lézignan rejoint son autre patrie.
Sa mission est grande, elle le sait. « Pas facile de passer après Cyrielle mais le challenge est existant. Beaucoup de belles choses ont été mises en place mais nous devons redonner ses lettres de noblesse au Floc de Gascogne. Nous devons nous battre pour les producteurs qui croient en nous et être source de propositions », poursuit Marion.
En poste depuis quelques semaines seulement, la nouvelle chargée de Com prend du temps pour rencontrer les producteurs et travailler à la stratégie du Floc, « pour faire reconnaître cette marque localement mais aussi nationalement. »
Déjà, plaisante Marion d’un sourire communicatif, « à Narbonne mes parents ne servent plus que du Floc de Gascogne à leurs amis. » De nouveaux ambassadeurs qu’il faudra démultiplier.