« Un pôle spiritueux adapté à nos entreprises »

Les Armagnacais seront très nombreux à participer au WineParis/VinexpoParis cette année. Ils disent tous l’intérêt d’être présents durant trois jours sur ce salon professionnel international.
Pour Marc Darroze, propriétaire de la Maison éponyme, qui participe au salon au sein d’un cartel de spiritueux français, « il ‘agit du prolongement de Vinexpo. Le salon Prowein (l’autre grand salon professionnel à Düsseldorf, ndlr) est devenu gigantesque au point que les rendez-vous s’enchainent trop vite. Or, pour l’armagnac, nous avons besoin de prendre du temps avec nos clients. Je ne me retrouvais plus trop dans ce salon à la différence de WineParis, de taille humaine, plus adapté aux entreprises comme les nôtres, plus adapté à mes besoins. »
Nadège Fontan, de la Maison Fontan à Noulens, dans le Gers, se réjouit de participer « à un des salons les plus importants qui nous permet de retrouver nos clients français et étrangers. Depuis près de 20 ans et Vinisud à Montpellier nous sommes très attachés aux salons professionnels et à celui-ci en particulier. »

Le domaine Tariquet sera une nouvelle fois présent « parce que ce rendez-vous est une très belle formule, » précise Ithier Bouchard, directeur commercial. Pour lui, WineParis est « l’occasion de rencontrer nos cavistes mais aussi nos importateurs. » Comme de nombreux Armagnacais Ithier salue l’initiative du Be Spirits.
Denis Lesgourgues, à la tête du château de Laubade, est impatient « de retrouver (nos) importateurs étrangers. L’année dernière WineParis avait eu lieu mais sans retrouver le niveau d’avant crise sanitaire. Cette année devrait être une grande édition où nous retrouverons nos cavistes mais aussi les importateurs du grand export. »
Florence Castarède et sa Maison seront bien présentes aussi. La propriétaire du château de Maniban, à Mauléon d’Armagnac, estime que ce salon « est majeur comme l’est Prowein». Pour elle, « le télétravail est une chose, mais il ne remplacera jamais la relation humaine et les échanges que nous avons lors de ces rendez-vous avec nos clients français et étrangers. C’est aussi une excellente occasion de présenter nos nouveaux produits.»
Lisa Whestphal, du château Saint-Aubin, à Réans dans le Gers, ne cache pas, quant à elle, « l’importance pour une Maison nouvellement arrivée en Armagnac comme la nôtre de participer à un tel salon. Notre participation est nécessaire pour travailler l’image de notre marque et gagner en crédibilité. L’espace spirit est très intéressant et favorise la rencontre. »
De son côté Marlène Ducos, domaine du Hour à Eauze, livre une petite fébrilité à la veille de participer « à mon premier grand salon international ». La très jeune Armagnacaise a choisi WineParis, « parce qu’il me semble être un des plus importants et parce que l’idée que je m’en fais est un rendez-vous particulièrement riche en clients français et étrangers. » Une première que Marlène entend mettre à profit pour développer sa clientèle, dans le secteur des cafés-hôtellerie-restauration, notamment.
Pour le château de Lacquy (Landes), ce rendez-vous est devenu incontournable. « Il est un salon majeur en Europe, commente Sandra Lemaréchal, responsable commercial et marketing du domaine, Le Be Spirit est un espace très intéressant qui nous a enthousiasmés. Il permet un vrai focus sur les spiritueux et est fréquenté par des personnes déjà attirées par ces produits. C’est très efficace au coeur d’un salon à taille humaine. »

Quant à Benoît Hillion, directeur de la Maison Dartigalongue, ce salon « compte pour nous car nous y rencontrons des acheteurs parisiens, provinciaux, étrangers. » Le Nogarolien salue lui aussi l’initiative Be Spirits », son bar dédié, ses amateurs de spiritueux et des horaires décalés » qui permettent davantage d’échanges « dans une belle ambiance. »


Comme en 2022, sur le stand de l’interprofession armagnac, situé au cœur de l’espace réservé aux spirits, les Armagnacais se retrouveront cette année encore (photo Ph.C.)