Année historique pour Delord
A la tête de leur Maison depuis 20 ans, Jérôme et Sylvain Delord enregistrent une année exceptionnelle. Avec une augmentation de leurs ventes de 40% tant en volume qu’en chiffre d’affaires
L’année (glissante) en cours, révèle des chiffres de vente exceptionnels dans de très nombreuses Maisons d’armagnac. Parmi celles-ci, les Armagnacais de Lannepax renversent toutes les statistiques. A fin décembre (et nous n’y sommes pas tout à fait), Delord enregistre une progression de 30% sur le marché français, 25% sur le marché européen et 55% sur ce que l’on nomme le grand export (le monde sans l’Europe). Avec de très belles performances sur le trio : Etats-Unis, Chine, Russie.
Pour en conclure avec les chiffres, au global la progression de la Maison Delord est de plus de 40%, que ce soit en volume ou en chiffre d’affaires. Ce qui positionne l’entreprise des frères Delord parmi les toutes premières. Les armagnacs Delord représentent 15% du marché de l’armagnac en bouteille.
« C’est effectivement une année exceptionnelle, commente Jérôme Delord. Nous n’avions jamais réalisé un tel résultat. Avec de très belles ouvertures sur des marchés nouveaux pour nous. Je pense à l’Ukraine où nous avons vendus, coup sur coup, deux fois 2 000 bouteilles. »
L’export compte désormais pour 70% dans les volumes réalisés par Delord, sans pour cela que les frères s’enflamment. « Il est toujours difficile de trouver toutes les raisons de cette progression, tente Jérôme. Disons que le travail réalisé par l’ensemble de notre équipe porte aujourd’hui ses fruits. Nous avons effectué une progression régulière en développant une stratégie –non écrite- simple. Etre présents, proposer des armagnacs de qualité. Certes, lorsqu’est apparue la crise sanitaire nous avons eu très peur, mais en même temps nous avons continué à y croire. »
« Vous savez, poursuit l’ainé des frères Delord, la crise sanitaire a remis les choses à leur place. Le consommateur cherche désormais un produit de terroir. Et comme la mode des spiritueux sourit aussi aux armagnacs, nous en profitons. »
Une réussite qui permet à la famille Delord de penser à de nouveaux investissements : « nous avons racheté Galaubas, notre ancienne propriété familiale, lance Jérôme, nous allons investir aussi dans du matériel et envisageons de planter dix hectares supplémentaires. »
Une réussite qui ne doit rien au hasard et qui illustre la belle santé de l’armagnac depuis de nombreux mois.
